Passer son permis de conduire
Le code : L’épreuve théorique générale (ETG), qu’on appelle
communément « le code », consiste en un questionnaire de 40 questions à choix
multiples. Pour être admis, il ne faut pas faire plus de 5 erreurs. Il faut connaître les règles du code de la route et
comprendre pourquoi elles ont été mises en place. Les questions porteront, par
exemple, sur la cohabitation entre voitures et motards, sur les bons réflexes à
avoir pour secourir un accidenté, sur les nouvelles technologies ou encore
l’écoconduite. La réussite à cette épreuve est nécessaire pour se présenter à l’épreuve pratique de conduite.
Pour connaître les questions du code : www.securite-routiere.gouv.fr rubrique
Permis / Passer son permis de conduire / Préparation au code de la route.
Vous pouvez aussi choisir de le passer en candidat libre. L’examen est externalisé à un organisme privé et coûte 30 €. Vous devrez vous former seul et effectuer les démarches d’inscription vous-même : obtenir un numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé sur ants.gouv.fr et vous inscrire auprès d’un centre d’examen privé agrée par l’État.
Les cours de conduite :
La conduite :
• Formation classique
La formule classique consiste à suivre 20 heures minimum de cours de conduite au sein d’une auto-école, mais en moyenne il faut plutôt prévoir 30 à 35 heures de leçon pour décrocher l'examen. Généralement, vous pouvez bénéficier d’un forfait comprenant les cours de code et de conduite.
• Formation par la conduite accompagnée
Vous pouvez aussi opter pour d’autres formules d’apprentissage, comme l’apprentissage anticipée de la conduite à partir de 15 ans ou la conduite supervisée à partir de 18 ans. Vous suivez la formation initiale de 20 heures en auto-école puis vous continuer à vous préparer à la conduite (sous réserve d’avoir obtenu le code), avec un accompagnateur, un parent par exemple.
•
En
conduite supervisée, il n’y a pas de distance minimale à parcourir ni durée minimale obligatoire. Cette formule permet d’acquérir une expérience de conduite avant l’examen du permis de conduire ou après, en cas d’échec.
Bonus : l’apprentissage en conduite accompagnée ouvre droit à une réduction du délai probatoire suivant l’obtention du permis de conduire.
Bien choisir son auto-école :
• Visitez-en plusieurs afin de comparer les prix et les offres,
• vérifiez bien qu’elle possède un numéro d’agrément, qui doit figurer sur tous les documents. Il est délivré par la préfecture et garantit qu’un certain nombre d’obligations sont respectées,
• interrogez-la sur son taux de réussite (la moyenne
nationale est de 56 %).
• La carte
nationale officielle interactive des auto-ecoles permet de connaître les taux
de chaque établissement qu’il soit traditionnel, associatif ou en ligne. Elle
fournit également des informations essentielles pour les candidats comme les
modes d’apprentissage proposés, les financements acceptés, la présence du label
« École conduite qualité » ou encore les différents types de permis
disponibles.
Combien ça coûte ?
• Les prix sont variables d’une auto-école à l’autre, mais prévoyez un budget d’environ 1800 €,
• ne réglez surtout pas la totalité des frais en une fois, choisissez une auto-école qui accepte le paiement en 3 ou 4 fois. En cas de fermeture soudaine ou si vous abandonnez, cela limitera les dégâts,
• enfin, méfiez-vous des forfaits trop attractifs ! Les 20 heures minimum de conduite sont peut-être facturées à bas coût mais qu’en est-il des heures supplémentaires (quasi indispensables) et des frais annexes (inscription à l’examen, etc.) ?
Aides financières :
• Permis à un euro par jour
Ce dispositif concerne les permis B (voiture), le permis A1
(moto de 125 cm3 maximum) et A2 (moto de puissance
intermédiaire).
Il permet aux 15-25 ans d’accéder à un crédit à taux zéro
pour financer leurs cours de conduite. Le montant du prêt pour une formation
initiale peut être égal à 600 €, 800 €, 1 000 € ou 1 200 € pour une première
demande. Il est possible de souscrire une nouvelle fois à ce dispositif en cas
d’échec à l’épreuve pratique du permis et prétendre à un prêt de 300 € pour
financer une formation complémentaire. Cette préparation au permis devra être
remboursée à hauteur de 30 € par mois (soit 1€ par jour) les intérêts étant
pris en charge par l’État.
Pour profiter de cette facilité de paiement, il faut obtenir
un devis d’une auto-école déterminant un emprunt sans frais auprès de la banque
choisie. Si le prêt ne trouve pas l’appui de votre garantie personnelle (ou de
celle d’un tiers), vous pouvez vous adresser à une mission locale ou
à l’association Crésus : un accompagnateur peut vous aider à
obtenir un financement.
À savoir : il est possible de bénéficier du
permis à 1 € par jour uniquement dans les auto-écoles ayant obtenu le label «
Qualité des formations au sein des écoles de conduite ».
• Bourse des mairies
En échange d’une activité bénévole d’intérêt collectif au service de la mairie de votre commune, cette dernière peut prendre en charge une partie du coût de votre permis de conduire. Cette bourse s’adresse généralement aux jeunes habitant la commune et dépourvus de ressources personnelles ou familiales suffisantes pour financer leur permis. Renseignez-vous auprès de votre mairie.
• Aide pour les apprentis et bacheliers professionnels
Les apprentis d’au moins 18 ans peuvent bénéficier d’une
aide de 500 € pour passer leur permis de conduire. Pour en bénéficier, le dossier de demande est à transmettre
à son CFA (centre de formation d’apprentis). Nouveau : depuis janvier 2024, cette aide
s’applique à tous les élèves en lycée professionnel.
• Compte personnel de formation (CPF)
Chaque salarié acquiert tout au long de sa vie professionnelle des droits à la formation, lui permettant de bénéficier d’un financement pour suivre une formation. Ces droits sont comptabilisés dans un « compte personnel de formation ». Vous pouvez notamment utiliser votre CPF pour financer votre permis de conduire.
• Pour les demandeurs d’emploi et les jeunes en insertion professionnelle
Si l’absence de permis de conduire constitue un réel frein pour suivre une formation ou pour trouver un emploi et que vos ressources sont insuffisantes, il est possible d’obtenir une aide financière pour passer son permis. L’aide ne peut être attribuée que dans la limite de l’enveloppe budgétaire annuelle disponible. Rapprochez-vous de votre conseiller France Travail ou Mission Locale.
• Auto-école associative
Ce type d’auto-école est destiné aux personnes en insertion socio-professionnelle, présentant des ressources financières très faibles et ayant des difficultés d’apprentissage nécessitant une pédagogie adaptée. Le coût du permis est réduit. Pour y prétendre, il est nécessaire d’être accompagné par une structure d’insertion (
Pôle emploi,
Mission locale, etc.) ou par un travailleur social.
• Pour les personnes en situation de handicap
Une aide peut être accordée aux personnes en situation de handicap, en cas de surcoût généré par les adaptations nécessaires à la formation au permis de conduire et si le permis est nécessaire à l’accès ou au maintien dans un emploi. Adressez-vous à
l’Agefiph, qui instruira votre dossier.
Permis à 17 ans :
Les jeunes qui se forment via la conduite accompagnée peuvent désormais passer l’épreuve pratique du permis de conduire dès 17 ans. Il faudra néanmoins toujours attendre d’avoir 18 ans pour pouvoir conduire sans accompagnateur.
Plus d’infos sur le sujet ?
N’hésitez pas à vous rendre dans une structure de l'Information jeunesse, c’est gratuit, ouvert à tous, anonyme et sans rendez-vous ! Vous y trouverez de nombreuses ressources et pourrez rencontrer un informateur jeunesse pour vous aider dans vos recherches..
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